Beurlay au passé
Beurlay devrait son nom à un lord anglais qui aurait habité la commune au XIIème siècle, Lord Cécyl, principal ministre de la reine Elisabeth 1ère, fille de Henri VIII, et qui fut fait Conte de « Burleigh » (fontaine).
Les anciennes chartes donnent en effet à cette localité les noms de « Villa Burli », Fontaines de Burley, qui indiquent un établissement romain. Mais une autre version donnerait pour origine les mots gaulois « Bor Lai », qui veut dire chemin des bergers.
En 1112, Geoffroy de Tonnay-Charente, en réparation de ses rigueurs, donne à l’abbaye Notre-Dame de saintes NEMUS, le bois de Beurlay, qu’il avait acquis du conte de Poitiers. Et en 1153, le village de Beurlay figure parmi les biens de l’abbaye de Saintes.
La commune actuelle est le résultat de son regroupement avec Saint-Thomas-du-Bois en 1824, dont il subsiste des ruines de l’église.
René Caillé à Beurlay
Grand explorateur, premier européen à être ressorti vivant de Tombouctou, René Caillé pense à retrouver sa terre natale pour y établir sa famille. Après quelque jours passés à Mauzé-sur-le-Mignon (sa ville natale), il acquiert une maison à Beurlay en 1832 où il deviendra cultivateur. Mais à cause d’une santé défaillante, il doit se résoudre à la revendre dès 1834 et quitte Beurlay pour Champagne/La Gripperie où il décèdera en 1838.
Le relais de poste
Situé sur la longue route qui traverse la France de Saint-Malo à Bordeaux, le village était pourvu d’un relais de poste, témoin de la vie intense qu’il y régnait.
Les galettes de Beurlay
Depuis l’aïeul Jean-Henri né en 1821, cinq générations de boulangers ont porté le fameux nom de Barraud. Aujourd’hui exclusivement pâtissière, la production annuelle dépasse 600 tonnes.